Retour sur image... " le jardin d'Angèle " le premier à être nettoyé....
Mais comment ça s'est passé Angélique ?
" Et bien c'est lorsque j'ai acheté à Hélène. Dit, tu te rends compte elle a 78 ans et elle y montait quand elle avait 8 ans avec son grand-père ! Donc j'ai acheté en 1999 trois hectares de bois et puis elle m'a dit qu'elle avait aussi ce petit jardin de 100 m² qu'elle me mettait avec. A l'époque on habitait dans le village donc on n'avait pas de jardin alors on a dit : "Génial un jardin !". Après plusieurs jours de recherche dans le terrain de Coquillon qui était inextricable on a fini par retrouver la première pierre de l'escalier et Hélène se souvenait bien, elle a dit, c'est sûr c'est ici ! Alors on a continué à gratter et une deuxième pierre et une troisième... "
"On s'est mise à quatre pâtes !
Le "premier jardin" en 2004... |
Je montais le matin avec Clément qui avait 6 ans.
Quand j'ai découvert la première vasque, quelle joie !
Puis deux, puis trois... et puis le puits ! Mais il en fallut du temps avant le puits.
Jean-Christophe m'aidait pour les souches.
Et voilà que je me suis mise à cultiver... et j'étais toute seule pendant trois ou quatre saisons !"
Le bon temps en somme ;) ? Et qu'est ce que tu cultivais ?
" Ça m'a bien pris au moins une saison pour déraciner la parcelle. Après il était planté partout, j'avais de quoi faire la ratatouille ! Les pommes de terre d'un côté, les courgettes de l'autre..."
... fleurs et semis au potager d'Angèle ! |
"Les gens venaient se balader mais c'était le seul jardin au milieu de tout ça.
Et puis il y en a eu un autre à côté, celui utilisé par Cyril c'était Marc et Sébastien qui l'on commencé.
Et puis Myriam sur un autre, mais ça a duré 5 semaines...
... des prémices !"
Qui aurait cru, en mai 2000 que poussait, là, au beau milieu de cette colline sauvage, plus qu'un potager... un véritable jardin d’Éden !
C'est grâce au courage de notre chère Angélique Rossi, que les premier légumes ont à nouveau couvert le sol de Coquillon, car avant elle, cela faisait plusieurs années que les multiples petits jardins potagers de Coquillon avaient été abandonnés... De mémoire locale, il n'y avait plus guère que Lucien Fourneri qui montait encore jusqu'en 2001, par les petits sentiers, entre les murs de pierres, avec sa bôge (son sac de jute) et ses outils sur le dos.
"Avant c'était accessible en charrette et en brouette. Le grand père d'Hélène la mettait dans la brouette pour monter."
" Une année de sècheresse on parlait avec Hélène de l'eau et le lendemain elle est venue me voir en me disant qu'elle avait "vu" son grand-père se pencher sur elle, petite fille, en lui disant, ne t'inquiète pas petite de l'eau il y en aura toujours dans le puits ! "
Voila qui est de bon augure pour les légumes de Coquillon !